Minute Papillon ! Aurélie Valognes

Le livre de Poche – pages

 

 

Rose 36 ans, a bien du mal à voir partir de la maison son fils Baptiste. Pour cette maman solo ayant eu un enfant très jeune, la vie a toujours tourné autour de lui. Pour couronner le tout elle perd son travail de nounou car la famille du petit Leon dont elle s’occupe doit déménager. Son père est décédé il y a peu et sa soeur est partie dans le sud…ça fait un peu beaucoup… Alors lorsqu’elle se retrouve embarquée malgré elle dans un nouveau travail comme dame de compagnie, on n’imagine pas au premier abord que cela pourrait changer sa vie.

 

Je suis toujours dans ma période : besoin de lecture facile, sans prise de tête, impossible de me concentrer sur des histoires complexes. C’est donc assez naturellement que je suis retournée vers Aurélie Valognes dont j’avais bien aimé les précédents opus : Mémé dans les Orties et En voiture Simone (anciennement Nos adorables belles-filles)

Quand nous rencontrons Rose, elle est a un tournant de sa vie. Son fils de 18 ans quitte l’appartement pour emménager avec sa petite amie (que Rose ne semble pas apprécier bien qu’elle ne la connaisse pas), elle a perdu son père, et sa soeur a déménagé loin d’elle. Pour finir (!) elle a perdu son travail car les parents du petit qu’elle garde quittent la ville. Cependant ils ont fait leur possible pour lui retrouver un travail dans l’immeuble et c’est là qu’elle rencontre Véronique qui l’embauche sans trop lui demander son avis pour devenir dame de compagnie avant de disparaître des écrans radars pendant plusieurs jours.

Elle rencontre ainsi Colette, la maman de Véronique, une vieille dame agoraphobe et maniaque de la propreté (ce qui donne certaines scènes plutôt amusantes.) Rose tente de l’aider le mieux possible mais ressent très vite une certaine retissance… qu’elle fini par comprendre quand elle réalise que ce n’est pas pour la vieille dame qu’elle est là.

Une nouvelle fois j’ai passé un bon moment. Il est question principalement du manque de communication entre les générations qui apporte beaucoup de quiproquos et de tristesse . Baptiste veut prendre son envol mais Rose à du mal le comprendre. Véronique est totalement déconnecté préférant son chien à sa mère…

J’ai apprécié l’histoire, le quiproquo de début, les relations qui se construisent entre certains protagonistes, même si parfois on s’attend à ce qui va arriver. Je n’ai pas eu non plus de gros coup de coeur avec un personnage, il m’a manqué un petit quelque chose, seule Colette est un peu sortie du lot. Voilà, en fait c’est ça il m’a manqué un petit truc en plus que je ne saurais vraiment définir mais qui faisait le charme des précédents romans.

Cependant c’est un roman feel good plutôt sympa, il a fait le job mais ce n’est pas mon préféré d’Aurélie Valognes . Je vous conseillerais éventuellement de le lire avant les précédents pour mieux l’apprécier, enfin je pense.

 

 

Categorie Passage du temps

Constance – Rosie Thomas

 

 

Constance, surnommée Connie, a quitté l’Angleterre pour Bali il y a de nombreuses années déjà, besoin de partir au plus loin de celui qui lui a causé un terrible chagrin d’amour. Mais quand sa soeur Jeanette l’appelle pour l’informer de sa maladie et de sa mort prochaine, Connie prend le premier avion pour Londres afin la retrouver… quitte à rouvrir des plaies qu’elle met tant d’acharnement à tenter de refermer depuis des années…

 

 

J’aime beaucoup les histoires de famille, les relations entre soeurs plus particulièrement. Ici nous rencontrons Constance, abandonnée bébé et adoptée par Hilda et Tony Thorn. Elle est totalement différente de sa soeur Jeanette, atteinte de surdité. Ce n’est qu’au décès de son père qu’elle apprend par hasard qu’elle n’est pas leur fille naturelle.

Jeanette se débrouille plutôt bien malgré son handicap. Elle épouse l’homme qu’elle aime Bill et a un petit garçon avec lui : Noah. Si tout semble bien aller pour elle, c’est différent pour Connie qui ne s’est jamais vraiment sentie à sa place. La découverte de son adoption venant renforcer ce malaise. Et puis en grandissant elle se découvre des sentiments très profonds pour son beau-frère, qu’elle ne laisse pas indifférent non plus.

Une fois adulte, pour éviter cette situation impossible, Connie choisit la fuite . Douée dans son domaine : la musique, elle vit très confortablement grâce à l’énorme succès d’une de ses compositions et surtout très loin de Londres.

Un jour Jeanette l’appelle pour lui annoncer sa maladie, ces quelques mois qui lui restent à vivre. Alors Connie quitte Bali immédiatement pour rentrer en Angleterre et malgré toutes les rancoeurs, elle veut passer le plus de temps possible avec elle.

 

Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien aimé cette histoire. On navigue entre le passé et le présent, comprenant au fur et à mesure qui est Connie. On ne parvient pas à la détester, alors qu’on pourrait facilement la classer dans la case voleuse de mari ; le mari de sa soeur handicapée qui plus est… Non, parce qu’elle souffre terriblement de cette situation et malgré les années elle ne parvient pas à oublier Bill. Elle l’aime vraiment et a préféré s’exiler le plus loin possible, même si finalement les kilomètres ne résolvent pas tout, loin de là…

C’est une histoire autour de non-dits, de secrets, de quiproquos et de jalousie ; une histoire d’amour interdite, mais aussi une histoire de soeurs que tout oppose et qui vont enfin se parler, tenter de se comprendre alors que l’inéluctable approche à grand pas.

J’ai beaucoup aimé les descriptions en général, Bali en particulier, par contre je n’ai pas forcément apprécié l’histoire autour de Roxana. Si le sujet de l’immigrée clandestine pouvait être une bonne idée, j’ai trouvé ici quelques clichés qui m’ont gênés dans ma lecture et détournés du sujet principal sans rien lui apporter.

Cependant cela reste une belle histoire et j’ai passé un excellent moment avec Connie.

 

 

 

 

 

 

 

 

Simon Thorn et le sceptre du Roi animal (T1) – Aimée Carter

 

 

Simon Thorn vit à New York avec son oncle et son courant d’air de mère . Il appréhende la rentrée depuis qu’une bande de petites brutes l’a surpris à parler avec des animaux et le harcèle depuis ce jour. Car oui, le secret de Simon est qu’il peut parler aux animaux. Malheureusement la rentrée est épouvantable, même son meilleur ami Colin lui tourne désormais le dos. De plus le retour à la maison est plus qu’étrange…Un aigle royal lui demande de le suivre, un loup s’en mêle, les rats devient fous et sa mère l’attend. Il semblerait que cette année la rentrée soit loin d’être ordinaire.

 

 

 

Quand je me suis lancée  dans ce roman, je savais qu’il s’adressait à un public plutôt jeune. Je pense d’ailleurs que mon P’tit Loup de 9 ans pourrait bien l’apprécier. Cependant cela ne m’a pas du tout posé de problème lors de ma lecture. Avant même de commencer, j’étais séduite par l’idée des Animalgames (j’adorais la série Manimal quand j’étais petite, oui à la préhistoire 😉 )

Simon  est un jeune garçon qui porte un secret étonnant. Parler aux animaux n’est pas courant, c’est le moins qu’on puisse dire et d’ailleurs il n’en parle à personne. Même pas à son oncle et encore moins a sa mère vu qu’elle est toujours sur les routes pour son travail.

En ce jour de rentrée, rien de semble vouloir aller comme il faut. S’il s’attendait à ce que la bande de Bryan Barker ne lui fiche pas la paix, il ne se doutait pas que son seul ami, Colin, lui tournerait le dos pour les suivre. Il ne s’attendait pas non plus à croiser un aigle royale ni un loup au coeur de Central Park. Le reste de la journée le conduit de surprises en surprises… Sa mère est de retour et il découvre ses origines pour le moins étonnantes : il est un Animalgame…il peut se transformer en animal.  Enfin pas encore et c’est d’ailleurs bien tout l’enjeu du roman . De sa transformation semblent dépendre énormément de choses.

 

J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Les personnages sont très attachants, l’histoire palpitante et le rythme trépidant. J’ai adoré cette histoire d’Animalgames et de lutte de pouvoirs entre les espèces. Aimée Carter créée un univers fantastique au coeur de New York, au nez des gens ordinaires. Même si le principe du jeune garçon qu’on avait laissé dans le secret n’a rien de nouveau ni d’original, le reste l’est vraiment. Secrets, aventure, et fantastique s’imbriquent et l’histoire défile à toute allure. Il y a du suspense, de l’action, des rebondissements…on passe son temps à se demander quel clan est finalement celui à suivre… Simon gère ça plutôt bien du haut de ses 12 ans, bien entouré par ses nouveaux amis.

 

Un très bon premier tome qui donne très envie de retrouver tous nos héros. Je le recommande à tous , aussi bien les petits lecteurs qui débutent car le texte et l’histoire sont très abordables, mais aussi aux plus grands. Le prochain tome sort en France en Avril et j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres car c’est tout à fait le genre de saga qui me plait.

 

 

Categorie Animal

https://mutietseslivres.com/2017/10/01/challenge-jeunesse-young-adult-7/

Les jonquilles de Green Park – Jérôme Attal

Pocket – 190 pages

 

« Si la guerre doit durer une éternité, je voudrais juste pouvoir vivre jusqu’au mois d’avril. Pour voir, une fois encore, les jonquilles de Green Park. Elles se tiennent ensemble, chaque saison. Belles et fières dans le vent puissant et douloureux d’avril. Comme nous autres en ce moment. »

 

 

 

Tommy, 13 ans, vit à Londres avec sa famille en cet hiver 1940. En plein Blitz, la vie continue malgré tout. Il vit avec ses parents et sa soeur un quotidien rythmé par les alertes .

A l’approche de Noël, les bombes tombent de plus en plus nombreuses sur Londres et ses habitants tentent de conserver leurs habitudes .

Pour Tommy, l’espoir ultime est de vivre au moins jusque’ au printemps pour revoir fleurir les jonquilles de Green Park qui illumineront le regard de Mila Jacobson.

 

 

C’est amusant de voir comme souvent je lis des livres aux contextes proches de façon rapproché, sans l’avoir prémédité. Juste après La Voleuse de Livres, j’ai entamé ce petit roman qui se passe à la même période, mais en Angleterre cette fois ci. Force est de constater que dans les yeux des enfants, que vous soyez d’un côté ou d’un autre, votre quotidien est extrêmement similaire quand vous vivez sous les bombes.

 

Nous sommes en pleine seconde guerre mondiale, au coeur de Londres régulièrement bombardée par les Allemands. Et c’est à travers les yeux de Tommy, 13 ans, que nous découvrons cette histoire. Dans la famille Bradford, on ne se laisse pas abattre. Noël approche et il est hors de question de ne pas le fêter. Maman file tous les jours à l’autre bout de la ville pour travailler à l’usine de fabrication d’ampoules électriques. Papa est une sorte d’inventeur/chercheur un peu loufoque. Il peut s’enfermer une semaine dans la cuisine (et donc en bloquer l’accès) afin de retrouver la recette de la mousse au chocolat de son enfance. Son dernier projet est un tatou/tank géant qui permettrait de protéger tous les enfants de Londres des bombes… Audacieux , mais personne ne le prend au sérieux.

Tommy a une grande soeur, Jenny. Elle plaît beaucoup à ses copains et aux garçons en général, qui viennent régulièrement lui rendre visite . Mais elle n’a d’yeux que pour … Clark Gable. Et la rumeur persistante qu’il se ferait soigner à St Thomas’ Hospital n’est pas étranger à sa soudaine vocation d’aide soignante.

 

J’ai vraiment beaucoup aimé ce petit roman, car c’est à travers les yeux d’un enfant que le Blitz nous est raconté. Oui les bombes tombent régulièrement sur la ville, emportant parfois des connaissances, mais la vie continue et Tommy du haut de ses 13 ans garde son âme d’enfant. Il joue et rigole avec ses copains comme tous les enfants de son âge. Il dévore les Comics et pense que Churchill les sauvera tel un super-héros de ses albums.

Avec lui on va dans les abris, on court dans Hyde Park, on se défie entre copains, on tente de fuir les vilains garnements cherchant des ennuis, on ne reste pas indifférent à la jolie Mila et on rêve d’être toujours en vie au printemps pour voir fleurir à nouveau les jonquilles de Green Park….

 

Un roman très touchant et tendre ; on a souvent le sourire aux lèvres, parfois les larmes ne sont pas loin mais on passe un très bon moment.  Je le recommande à tous, particulièrement aux adolescents qui devraient apprécier ce point de vue.

 

Challenge Petit Bac 2017 le bilan , et présentation du challenge 2018 !

 

Voici enfin le bilan du Challenge Petit Bac version 2017, je suis contente de moi puisque j’ai réussi à le terminer (dernière chronique à venir très bientôt , mais livre lu en décembre).

 

PRÉNOM : La vie enfuie de MARTHA K. – Angélique Barbérat

LIEU : Les Chevaliers d’ANTARES  (T1) : Descente aux enfers – Anne Robillard

ANIMAL : A l’HERMINE blanche – Kyra Dupont-Troubetzkoy

OBJET : Les cartographes – Livre 1 : La sentence de VERRE – S.E. Grove

COULEUR : BLUE – La couleur de mes secrets – Camille Pujol

SPORT/LOISIR : CHASSEUR de livres – Jennifer Chambliss Bertman

PERSONNE CÉLÈBRE : HARRY POTTER et l’enfant Maudit – Jack Thorne

ALIMENT / BOISSON : MOUSSELINE la serieuse – Sylvie Yvert

SPHÈRE FAMILIALE : Les FILLES de l’été – Mary Alice Monroe

MORT : Le temps est ASSASSIN – Michel Bussi

GROS MOT (bonus facultatif) : La VOLEUSE de livres – Markus Zusak

11/11

 

Et bien entendu , je me lance de la version 2018 .


 

Voici les catégories de cette année (CC du blog de l’article d’Enna, tous les détails et instructions spécifiques à consulter là bas.) :


PRÉNOM : masculin ou féminin, surnom, diminutif (mais pas nom de famille)


LIEU : réel ou imaginaire ou nationalité … (ville, pays, état, continent, fleuve, mer, lieu naturel, construit, aménagé…, j’accepte « ici » et « là », les pièces et les bâtiments et les nationalités)


ANIMAL : réel ou imaginaire… (de l’insecte au dinosaure en passant par les licornes et les sirènes et les mots associés comme « animal », « bête », « bestiole »…)


OBJET : petits ou gros, du moment qu’ils sont transportables. J’accepte le mot « objet » mais je n’accepte pas « maison » ou « immeuble » par exemple.


COULEUR : Toutes les couleurs que l’on peut trouver dans les catalogues de peintures sont acceptées 😉 et aussi les mots « couleur », « teinte », « nuance », « ombre»…


DÉPLACEMENT/ MOYEN DE TRANSPORT : Tous les verbes de déplacements ou les moyens de transport que ce soit avec le corps ou avec des véhicules.


PASSAGE DU TEMPS  : tout ce qui découpe le temps qui passe (minutes, heures, jours, semaine, mois, année, dates, matin, midi, soir, après-midi, passé, présent, futur, moment, maintenant, avant, après, vie et mort…)


TITRE MOT UNIQUE : le titre ne doit contenir qu’un seul mot ! J’accepte un signe de ponctuation après le mot (point d’exclamation ou d’interrogation, points de suspension) mais pas d’article ni de tiret et je ne prends que les titres sans sous-titre.


MOT POSITIF : un mot qui comme son nom l’indique évoque quelque chose de positif (nom ou adjectifs comme joie, bonheur, amour, beauté, fête, victoire, charmant,  gentillesse, heureux, charmants, aimable…)


ART: tout ce qui a un lien avec l’art (musique, écriture, peinture, cinéma, poésie…) Je prends aussi les noms artistes et de courants (picturaux ou musicaux par exemple). Je prends aussi les objets liés à l’art objets liés à la peinture (pinceaux, atelier, toiles), la photographie (appareil photo, tirage) , la musique (instruments, partition…) etc…


GROS MOT (bonus facultatif) : assez libre puisque j’accepte tout ce qui peut être dit d’un ton insultant ou méprisant… Ça va de « zut », « flûte », « crotte » jusque aux grosses insultes bien vulgaires en passant par des grossièretés plus fleuries à la Capitaine Haddock! Tout ce qui quand c’est dit sur un certain ton peut être insultant.


 

 

Et c’est parti !!!