[Jeunesse/Young adult] Qui ment ? – Karen M. McManus

 

Dès 14 ans 

 

Bayview, un lycée classique d’une banlieue américaine tranquille : 5 élèves sont collés, l’un d’entre eux meurt….. qui a tué Simon ????

A travers le récit des 4 protagonistes, nous découvrons qu’ils ont tous quelque chose à cacher, et que Simon le savais…

De la première de la classe au délinquant, de la fille la plus populaire du lycée au joueur de baseball… ils ne se connaissaient pas plus que ça et pourtant ce drame va les rapprocher de façon inattendue.

Et une seule question demeure : Qui ment ?

 

 

 

J’ai eu peu d’occasion de lire ce genre de roman en Young adult où énigmes et enquêtes sont au centre de l’intrigue et je dois dire que j’ai plutôt bien aimé celui ci. Habituée à lire polars et thrillers, j’appréhendais un peu ma lecture, mais bien qu’ayant compris le pourquoi du comment avant la fin, c’était quand même plutôt bien fait.

D’abord j’ai bien aimé la construction de récit. : l’histoire est racontée alternativement par les quatre principaux protagonistes au cours des chapitres. On est donc dans leurs têtes et c’est vraiment ce qui apporte un plus. Ils ne se mentent pas à eux même et donc c’est plus difficile pour nous de découvrir le coupable…

Les personnages sont légèrement clichés : une intello: Bronwyn, un délinquant : Nate, un sportif : Cooper et la fille populaire : Addy, mais dès qu’on creuse un peu ce n’est pas si simple.

Et puis notre victime : Simon, n’était pas n’importe qui, mais le rédacteur d’un blog spécialisé dans tous les ragots possible et imaginable. Une sorte de « Gossip Girl », version garçon et non anonyme…. On imagine facilement que quelqu’un puisse lui en vouloir…

Seuls contre tous, les 4 ados, évidement suspecté par la police se serrent les coudes et tentent de comprendre ce qui a bien pu se passer, tout en essayant de préserver au maximum leur secret… pas simple, ils ont tous eu une raison et une possibilité de passer à l’acte.

 

Un roman qui se lit très vite et avec lequel on passe un bon moment. Les personnages sont attachants et l’intrigue tiens assez bien la route. Je pense qu’il plaira beaucoup aux amateurs du genre et sera parfait pour cet été .

 

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Simon Thorn et le sceptre du Roi animal (T1) – Aimée Carter

 

 

Simon Thorn vit à New York avec son oncle et son courant d’air de mère . Il appréhende la rentrée depuis qu’une bande de petites brutes l’a surpris à parler avec des animaux et le harcèle depuis ce jour. Car oui, le secret de Simon est qu’il peut parler aux animaux. Malheureusement la rentrée est épouvantable, même son meilleur ami Colin lui tourne désormais le dos. De plus le retour à la maison est plus qu’étrange…Un aigle royal lui demande de le suivre, un loup s’en mêle, les rats devient fous et sa mère l’attend. Il semblerait que cette année la rentrée soit loin d’être ordinaire.

 

 

 

Quand je me suis lancée  dans ce roman, je savais qu’il s’adressait à un public plutôt jeune. Je pense d’ailleurs que mon P’tit Loup de 9 ans pourrait bien l’apprécier. Cependant cela ne m’a pas du tout posé de problème lors de ma lecture. Avant même de commencer, j’étais séduite par l’idée des Animalgames (j’adorais la série Manimal quand j’étais petite, oui à la préhistoire 😉 )

Simon  est un jeune garçon qui porte un secret étonnant. Parler aux animaux n’est pas courant, c’est le moins qu’on puisse dire et d’ailleurs il n’en parle à personne. Même pas à son oncle et encore moins a sa mère vu qu’elle est toujours sur les routes pour son travail.

En ce jour de rentrée, rien de semble vouloir aller comme il faut. S’il s’attendait à ce que la bande de Bryan Barker ne lui fiche pas la paix, il ne se doutait pas que son seul ami, Colin, lui tournerait le dos pour les suivre. Il ne s’attendait pas non plus à croiser un aigle royale ni un loup au coeur de Central Park. Le reste de la journée le conduit de surprises en surprises… Sa mère est de retour et il découvre ses origines pour le moins étonnantes : il est un Animalgame…il peut se transformer en animal.  Enfin pas encore et c’est d’ailleurs bien tout l’enjeu du roman . De sa transformation semblent dépendre énormément de choses.

 

J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Les personnages sont très attachants, l’histoire palpitante et le rythme trépidant. J’ai adoré cette histoire d’Animalgames et de lutte de pouvoirs entre les espèces. Aimée Carter créée un univers fantastique au coeur de New York, au nez des gens ordinaires. Même si le principe du jeune garçon qu’on avait laissé dans le secret n’a rien de nouveau ni d’original, le reste l’est vraiment. Secrets, aventure, et fantastique s’imbriquent et l’histoire défile à toute allure. Il y a du suspense, de l’action, des rebondissements…on passe son temps à se demander quel clan est finalement celui à suivre… Simon gère ça plutôt bien du haut de ses 12 ans, bien entouré par ses nouveaux amis.

 

Un très bon premier tome qui donne très envie de retrouver tous nos héros. Je le recommande à tous , aussi bien les petits lecteurs qui débutent car le texte et l’histoire sont très abordables, mais aussi aux plus grands. Le prochain tome sort en France en Avril et j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres car c’est tout à fait le genre de saga qui me plait.

 

 

Categorie Animal

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La voleuse de livres – Markus Zusak

Pocket – 632 pages

 

La première fois que la Mort rencontre Liesel Meminger, c’est lorsqu’elle vient emporter l’âme de son petit frère qui n’a pas survécu à une vilaine toux alors qu’ils se rendaient dans une famille d’accueil près de Munich, leur mère cherchant à les protéger,  nous apprendrons plus tard pourquoi. C’est également à ce moment qu’elle lui donnera le surnom de « La voleuse de livres », quand elle la surprend à dérober le livre du fossoyeur. Elle croisera encore deux fois son chemin, sans la prendre.

Liesel s’installe chez Hans et Rosa Hubermann….non sans difficultés d’adaptation. Ses nuits sont rythmées par un affreux cauchemar où elle voit encore et encore mourir son petit frère.

Nous sommes aux débuts de la deuxième Guerre Mondiale, et Liesel découvre les côtés sombres de l’Allemagne nazie auprès d’un ami aux cheveux citron qui rêve d’être Jesse Owen, d’un père nourricier accordéoniste porteur d’une promesse, d’un juif caché au sous sol, et d’une femme au coeur brisé.

 

 

 

J’ai beaucoup aimé ce roman. J’avoue que je l’avais depuis très longtemps dans ma bibliothèque et que tout le monde m’en disait énormément de bien. Justement… je me méfie toujours.

Le parti pris de choisir la Mort comme narratrice est plutôt étonnant. Mais nous découvrons ici une Mort très éloignée de ce dont nous avons l’habitude dans notre imaginaire. Pas de faux, pas de manteau noir, pas de squelette en guise de corps… cette Mort est plutôt bienveillante, prenant les âmes dans ses bras pour les aider à passer de l’autre côté en douceur. Une Mort qui en a assez de ces guerres, de ces massacres….

Etonnement elle nous dévoile dans les premières pages ce qu’il va se passer et qui elle va venir chercher…c’est un peu particulier.

Nous sommes aux côtés d’allemands qui n’ont pas choisi le nazisme, des gens ordinaires, des familles ordinaires, des résistants aussi à leur manière. On voit bien ainsi que le peuple allemand a pour beaucoup subit la situation et s’il n’a rien dit ou rien fait, c’est tout simplement qu’il n’en avait pas la possibilité, les conséquences sur lui, sur les familles auraient été trop graves. Comment les juger ??? Ils sont autant victimes finalement.

Par les yeux de Liesel, nous suivons l’Histoire dans l’histoire : la nuit de Cristal, les jeunesses hitlériennes, les files de prisonniers juifs conduits au camp de Dachau tout proche et tant d’autres choses encore…

 

Les personnages sont forts, extrêmement forts et touchants. Je m’y suis beaucoup attachée  et ils font de ce roman une véritable réussite.

Liesel d’abord, qui ne comprend pas pourquoi elle est là, dont on se moque car elle ne sait pas lire, mais qui s’en donnera les moyens avec l’aide de son père nourricier, Hans qu’elle appelle désormais Papa. Toutes les nuits elle est réveillée par un terrible cauchemar et toutes les nuits Hans vient la réconforter et reste avec elle. Ensemble ils lisent, Liesel apprend….elle n’hésite pas à voler des livres pour cela, d’où le titre du roman . C’est un homme de parole et il n’hésitera pas à prendre le risque de cacher le fils d’un ami juif avec la complicité de sa femme Rosa. Risque d’autant plus important que son fils est lui même un nazi pur et dur, et que la Gestapo veille.

Rosa, sa mère nourricière, est d’apparence très dure avec elle, la frappant, l’insultant. Mais elle a un véritable coeur d’or. Ces deux là vont petit à petit s’apprivoiser et même si Hans reste le préféré de Liesel, un amour sincère les unit.

Il y a également Rudy, le voisin aux cheveux citron, le parfait petit aryen qui rêve d’être Jesse Owens et qui jure d’embrasser un jour Liesel. Il est son compagnon de jeu, son complice de vol, son ami .

Et puis Max, le boxer qui rêve d’affronter Hitler sur un ring, un juif caché au sous-sol qui lui fera le plus beau des cadeaux en lui écrivant un livre, repeignant en blanc des pages de Mein Kampf…

Il y a pour finir la femme du maire, et son impressionnante bibliothèque de livres ayant appartenu à son fils désormais disparu, qui cherche en Liesel un nouveau souffle.

 

Voilà, c’est un roman très intense où les émotions se bousculent, qui fait monter les larmes parfois, qui donne de l’espoir en l’être humain malgré tout. Un roman à la construction originale : courts chapitres, intervention de la Mort régulièrement comme un témoin des événements  … Un roman qui s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux adolescents et qui permet pour une fois d’être au coeur de l’Allemagne, cette Allemagne qui n’avait rien demandé, surtout pas d’être au coeur d’une guerre et d’un effroyable génocide.

Pour les amateurs, un film en a été tiré .

 

Catégorie Gros mot

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[Jeunesse/YA] Emmy & Oliver – Robin Benway

Nathan – 448 pages

 

 

Emmy et Oliver sont amis depuis toujours, inséparables depuis leur naissance, le 7 juillet 2007. Avec Caro et Drew ils formaient un groupe unis jusqu’au terrible jour où Oliver est enlevé par son père. Pour sa mère, pour Emmy, mais également pour tout le voisinage, c’est un véritable cataclysme dont personne ne sortira indemne.

10 ans plus tard, Oliver est retrouvé et rentre chez sa mère ..mais rien de peut redevenir comme avant, pour personne , évidemment….

 

 

Difficile d’imaginer cette situation : votre meilleur ami a été enlevé par son propre père, ce père que vous connaissiez bien, qui était un ami de la famille. Comment comprendre les histoires de séparations d’adultes quand on a que 7 ans ? Ce que l’on comprend surtout c’est qu’on ne reverra probablement plus jamais son meilleur ami et que la vie va devenir un peu plus compliquée.

Ce roman parle de disparition, de kidnapping d’un enfant par l’un des parents après une séparation difficile. On y découvre les point de vues de chaque protagoniste : Oliver bien sur, ses parents, mai aussi les voisins et ses amis car cette histoire touche forcement tout l’entourage.

Après la disparition d’Oliver, Maureen sa mère a refusé de déménager, espérant qu’il pourrait revenir, qu’elle devait être là pour son retour car c’est ici qu’il la chercherait. Maureen, Emmy l’a vu pleurer toutes les larmes de son corps dans les bras de ses parents, elle l’a vu affronter cette terrible dépression et cette angoisse permanente. Elle a vu comment cette situation avait d’elle même rendu ses parents craintifs et surprotecteurs…On peut le comprendre et en grandissant Emmy le comprend elle aussi. Mais une adolescente a besoin d’un peu plus de liberté. Elle se débrouille comme elle peut pour parvenir à faire ce qu’elle aime sans que ses parents le sachent. Pas pour les ennuyer mais simplement pour qu’ils ne s’inquiètent pas plus qu’il ne faudrait. Sa passion n’est pas sans danger.

Et puis un beau jour Oliver revient…mais peuvent-ils reprendre leur amitié là où ils l’avaient laissée ? Emmy, Caro et Drew ont grandi avec le manque de leur ami, mais ils ont également évolué depuis 10 ans. Caro est la petite dernière de la famille, totalement livrée à elle même, à l’opposé d’Emmy. Drew a fait son coming-out et vit sa première histoire.

Pour Oliver, le retour est aussi difficile que le départ. Il s’en veut terriblement et a du mal à retrouver sa place. Heureusement avec l’aide d’Emmy il va réussir peu à peu remettre les choses à plat, non sans douleur, rien ne pourra effacer ces dernières années.

C’est un roman qui m’a beaucoup touché malgré une ou deux incohérences et qui devrait beaucoup plaire. Je trouve que l’auteur a su particulièrement décrire le ressenti de chacun. Les personnages, adultes, ados,  sont tous touchants chacun à leur manière. J’ai pu me mettre dans leur peau et les comprendre autour d’un sujet délicat que je n’ai pas l’habitude de croiser. J’ai passé un excellent moment en leur compagnie et je les ai quittés avec un petit pincement, leur souhaitant à tous le meilleur pour la suite.

[Jeunesse] Harry Potter et l’enfant maudit – J.Tiffany & J.Thorne

Gallimard Jeunesse – 341 pages

Dès 9 ans 

Dix neuf ans après la bataille de Poudlard, nous retrouvons Harry, Ron et Hermione sur le quai de la voie 9 3/4 de la gare de King’s Cross. C’est la rentrée et ils accompagnent leurs enfants pour prendre le train vers la célèbre école des sorciers. Pour Albus, fils d’Harry et Ginny, c’est une première …. et l’angoisse est profonde…l’héritage de son célèbre père ainsi que son prénom en hommage à Dumbeldore sont autant  de fardeaux difficiles à porter et il n’a pas l’expérience de James son aîné.

Heureusement il n’est pas seul, mais saura t-il prendre les bonnes décisions..?

 

Je pense que peu d’entre vous seront passés à côté du phénomène Harry Potter, même sans avoir lu ou vu la saga, ce nom vous est forcément familier. Je l’ai lu il y a quelques temps, vu les films aussi. J’ai été très curieuse de découvrir le texte de la pièce de théâtre, car sans être une Potterhead (pas assez calée malheureusement), j’aime beaucoup les personnages et l’univers crée par J.K Rowling.

Comme vous le savez, j’attends toujours un moment avant de lire un livre qui fait un tel buzz, et j’ai évité de lire des avis. La seule information qui me semble absolument nécessaire de savoir, et qui a été vraiment importante durant ma lecture : prendre ce texte comme une fan fiction et surtout pas comme un tome 8 . Et effectivement, c’est comme ça qu’il faut l’aborder sous peine d’être extrêmement déçu. Alors qu’ainsi, on a le plaisir de retrouver les personnages tout en sachant que le texte a été validé par l’auteur de la saga, J.K Rowling.

De l’histoire je ne dirais rien, trop de risques de vous dévoiler un élément, mais honnêtement l’angle était plutôt bien vu et on retrouve des problématiques actuelles, notamment dans les relations père-fils parfois difficiles, surtout quand le premier est une véritable « star » et qu’on est forcément attendu au tournant. Il y a également le problème de la confiance en soi , difficile à l’adolescence et puis le fait d’assumer ses choix…tenter de réparer ses erreurs…

Donc , pour moi cette lecture a été plutôt agréable, malgré le fait que je déteste lire le théâtre (mes yeux sautent des lignes et je loupe les informations de mise en scène, pire je ne sais pas qui parle car je saute les noms des personnages) . Heureusement ici la mise en page est plutôt bien faite et ça m’a beaucoup aidé à suivre .

Alors évidement, on est  vraiment loin de la saga d’origine, on ne va pas se le cacher, mais c’était plutôt sympa de repasser un peu de temps avec Harry, Hermione et Ron, ainsi que leurs enfants et de découvrir leurs vies 19 ans plus tard. Un très bon moment pour moi, mais attention : puristes et fans, vous pourriez être déçus.

Catégorie Personne Célèbre

[Jeunesse/YA] Ne retournez jamais chez une fille du passé – Nathalie Stragier

 

Pénélope est de retour au Moyen-Age tardif un an plus tard afin de voir si Andrea et sa famille vont bien. Justes quelques minutes…qui vont s’éterniser quand elle se rend compte qu’elle ne parvient pas à repartir… Pas d’autre choix que de retourner chez Andrea qui l’accueille bien évidemment.

 Alors qu’elle se verrait bien rester un peu plus longtemps que prévu, goûtant aux joies de l’adolescence de notre époque une terrible nouvelle tombe …. elle aurait fait une erreur.. sa précédente intervention l’an passé n’aurait rien  réglé…. 

 

J’avais beaucoup aimé le premier tome de cette série : Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous . A l’époque je ne savais pas encore que ce serait une trilogie mais je me doutais qu’il y aurait une suite. Quand j’ai su qu’il y aurait un troisième tome en 2017 j’ai retardé le plus possible la lecture de celui-ci pour ne pas avoir à attendre trop longtemps, d’ailleurs il sort bientôt .

Dans ce tome, la narratrice change. Il ne s’agit plus d’Andrea mais de Pénélope. J’ai beaucoup aimé l’idée, nous voici désormais du point de vue de la voyageuse. Un an après être rentrée, Pénélope se demande comment va la famille d’Andrea. Ont-elles bien réussi à éviter le désastre ? Son amie lui manque …et puis Pierrick un peu aussi ;-)…

Un petit aller retour dans le passé, très rapide, juste histoire de voir comment ils vont… ça ne fera de mal à personne. Et puis personne ne sera au courant.. Sauf qu’une fois revenue dans le passé, impossible de faire machine arrière…elle est coincée en 2020 et n’a donc d’autre choix que de retourner chez Andrea.

Ses premières observations semblent confirmer que tout va bien.  Elle se verrait bien prolonger un peu son séjour, surtout après sa rencontre avec deux nouveaux personnages : Antares et Vigdis qui vont prendre une grande importance dans son existence . Or on ne peut pas être passer à côté du fait qu’elle avait repris sa vie en 2171 tout à fait normalement, comme elle l’avait laissée … Y aurait il une histoire de dimension différente dans ce voyage temporel ??? En changeant le passé elle aurait du changer le futur ! En fait ce qu’on l’on craint arrive…mais pourquoi ce décalage historique ??? Pénélope n’aurait-elle pas encore laissé son esprit vagabonder lors de ses cours d’histoire, confondant quelque peu les dates ?

Une véritable course contre la montre s’engage pour Pénélope qui commence à apprécier la présence des hommes sur la Terre . Elle encaisse difficilement, cette nouvelle est terrible. Elle avait pourtant fait le nécessaire un an plus tôt.. que s’est-il passé ??

 

J’ai vraiment beaucoup aimé retrouver Pénélope et Andrea. Le fait d’être dans la tête de la première  cette fois m’a beaucoup plu. On garde les même ingrédients : humour, amitié, réflexion, suspense … mais on change de point de vue. Je me doutais bien que quelque chose avait cafouillé vu que le futur n’avait pas changé mais je n’avais pas pensé à ça. J’ai bien aimé également les nouveaux personnages, qui apportent une nouvelle dimension à l’histoire et j’ai vraiment très très hâte de lire la suite (elle arrive très bientôt !!!!!) car Nathalie Stragier nous a écrit une fin que je n’avais pas vu venir… Oh que j’ai bien fait d’attendre pour lire ce tome 2 !!! ;-

 

[Jeunesse/YA] Les Chevaliers d’Antares- T1 : Descente aux enfers – Anne Robillard

Du grand continent d’Alnilam dont les treize royaumes vivaient en paix, dans une grande sécurité et une grande cordialité, il ne reste que tristesse et désolation. Toute l’année durant, une armée terrifiante de guerrier mi-homme mi scorpion ravage les villages tuant tout le monde sur son passage. 4 armées de Chevaliers ont été créées pour les combattre mais malgré leurs efforts, l’ennemi semble toujours plus fort, ne leur laissant qu’un répit de 2 mois par an dont nul ne comprend la raison.

Sierra est la commandante des Chevaliers d’Antares et mène ses guerriers de main de maître mais cela n’est pas suffisant. Un jour un homme est découvert et arrêté par ses hommes. Wellan prétend être un chevalier lui aussi, et qu’il serait tombé dans un vortex depuis un monde parallèle…

 

 

Ma dernière (et première) lecture d’Anne Robillard « Le retour de l’oiseau tonnerre » ne m’avait pas convaincue. Mais ses sagas ont un tel succès que je ne voulais pas en rester là avec elle. Celle des Chevaliers d’Antares se présente comme la suite des Chevaliers d’Emeraude et des Héritiers d’Enkidiev, soit 24 tomes à elles deux et qui eu ont un succès phénoménal … C’était l’occasion rêvée de retenter le coup, surtout qu’il n’est pas nécessaire de les avoir lu pour profiter de celui ci (bon même si c’est sûrement un plus évidemment)

Ce qui me frappe d’emblée dans ce roman, c’est la place faite aux femmes. Les hommes ne sont pas pour autant diminués, on peut parler d’égalité ici. L’héroïne principale : Sierra, est la fille adoptive d’Audax, le précédent chef des chevaliers aujourd’hui disparu et n’a rien à lui envier. Plusieurs femmes font aussi partie du commandement. Wellan pourrait parfaitement s’échapper car il possède plusieurs pouvoirs propres aux Chevaliers d’Emeraude, mais il préfère rester en prison et gagner la confiance de Sierra. Ne sachant comment retourner dans son monde c’est sans doute la solution la plus sage pour espérer trouver une solution.

J’ai été surprise de découvrir que le monde de Chevaliers d’Antares était pourvu du confort moderne. Electricité, ascenseurs… ce qui surprend beaucoup Wellan qui vient lui d’un univers plus médiéval . J’ai eu d’ailleurs parfois un peu de mal à m’imaginer cet univers qui me semblait anachronique, c’était bizarre.

A peu près au milieu du récit, nous partons pour l’île de Gaellans, à l’autre bout d’Alnilam, où se cache des yeux des humains une colonie d’hommes oiseaux, des dieux ailés autrefois décimés par des sorciers. Ils vivent dans la peur entretenue par des légendes terrifiantes racontées par les pères à leurs enfants. Vivons cachés pour survivre et surtout il est formellement prohibé d’aller sur l’île interdite, porteuse d’un grand danger. Mais pour Kiev, jeune adolescent plein de fougue, trop de questions le turlupine et ce qu’il découvrira sera terrible… Au même moment un homme tombe du ciel….mais lui n’a pas d’aile.

J’ai eu l’impression ici de partir dans un autre univers : on trouve des dieux, des sorciers…. je ne comprenais pas bien le lien jusqu’à l’arrivée de l’étranger.

J’avoue que j’ai mis du temps à rentrer dans ce livre et que je ne voyais pas bien où on allait, mais maintenant que c’est terminé je vois que l’auteur a habilement posé les éléments pour la suite. Mais il faut suivre quand on n’est pas habitué à ce genre littéraire . Sans être un gros pavé, c’est un premier tome très riche en événements ainsi que par son univers . J’avoue qu’à ce jour je ne sais pas encore si je lirai la suite, me connaissant c’est probable, mais je sors de ma zone de confort, il faudra bien choisir mon moment de lecture.

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[Jeunesse/YA] Blue – La couleur de mes secrets – Camille Pujol

 

 

Blue est une jeune fillet de 17 ans dont la famille vient de s’installer à Toulouse après un événement que l’on devine dramatique. . Alors qu’elle fait son entrée dans un nouveau lycée et qu’elle commence à se faire de nouveaux amis, elle reçoit une lettre anonyme…son passé la rattraperait elle ?

 

Ce roman me tentait pour plusieurs raisons : le jeune âge de l’auteur, le phénomène wattpad, le sujet…et malheureusement j’ai été déçue, je ne suis malheureusement pas la cible et trop de choses m’ont gêné . C’est assez frustrant car il y a vraiment un bon potentiel. Ce n’est pas un problème de qualité d’écriture. On sent bien que c’est un premier roman et que l’auteur est jeune mais ce n’est pas un défaut. Je pense d’ailleurs qu’il plaira beaucoup aux adolescents du même âge . L’histoire sans être vraiment originale est en elle même plutôt sympa traitant de sujets très actuels qui les intéressent . On y parle d’amitié, d’amour, mais également  de choses plus graves comme la drogue, les combats clandestins , et de « corbeau »..

Le roman est assez court, mais relativement intense. Par contre j’ai vraiment eu un problème de cohérence et ce à plusieurs reprises. Plusieurs choses m’ont dérangé .  Pour commencer, un détail. J’avais beau savoir qu’on était à Toulouse, j’avais l’impression d’être aux Etats-Unis en permanence, plus précisément dans une série américaine comme il en existe plusieurs dans le milieu scolaire, où les garçons entrent dans les chambre des filles par la fenêtre en pleine nuit et ou les parents acceptent que leur fille mineure parte en week-end avec son tout nouveau petit ami (en oubliant un peu vite à mon goût les événements des derniers mois…) . Je n’arrivais pas à me défaire de ça et malgré des descriptions sur l’environnement, ce sont toujours des images d’Outre-Atlantique qui me venaient en tête. Peut être parce que beaucoup de personnages ont des noms à consonances anglo-saxonnes (pas seulement leurs prénoms) …bref bizarre.

Ensuite, Blue est plutôt un personnage agréable, mais trop d’incohérences l’entourent . Alors certe je n’ai pas vécu ce qu’elle a vécu, mais il me semblait quand même que ce genre de drame vous fait grandir plus vite, or là je la trouve parfois vraiment trop insouciante , immature, naïve . Et plusieurs choses dans son comportement sont là encore incohérentes, contradictoires… Et puis avoir des cheveux bleus, il y a quand même plus discret quand on veut se fondre dans la masse. Concernant les parents, je les trouve un peu (trop) absents après ce qui est arrivé à leur fille, mais bon, sans doute mon oeil de maman surprotectrice. Et il me semble également très étrange que le père puisse reprendre son travail. Ne sont ils pas censés changer totalement de vie ? Mais bon ça encore…

Malgré tout ça, je me suis dit que c’était quand même pas mal ficelé et que les défauts venait d’un manque d’expérience de l’auteur (et là rien de péjoratif, juste un fait), quelques éléments sont un peu tirés par les cheveux mais rien de bien grave.  Et puis arrive la fin. Pas mal du tout l’idée de la fin, on l’a pas vu venir comme ça celle là :  pour cause : c’est carrément improbable !!! impossible !!! et pour moi ça fiche par terre tout le roman. Et là je le referme en me disant : « mais enfin pourquoi  ??????  » Quel dommage.

Un roman plutôt sympa donc qui plaira certainement beaucoup aux adolescents comme je le disais plus haut, à condition de ne pas être trop regardant sur la crédibilité de certains faits. Un premier essai à transformer .

challenge-petit-bac-2017

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[Jeunesse/YA] Les cartographes – Livre 1 : La sentence de verre – S.E. Grove

 

1799, par un phénomène encore inexpliqué, les continents se sont séparés. Non pas physiquement, mais dans des espaces spatio-temporels différents. 

Un siècle plus tard à Boston, nous rencontrons Sophia, une jeune adolescente qui vit chez son oncle Shadrack, célèbre cartographe, depuis que ses parents ont disparus en expédition. Les temps sont perturbés, on parle de fermer les frontières, de renvoyer les gens à leur époque d’origine… C’est à ce moment là que Shadrack est kidnappé ! Sophia part à sa recherche grâce à une carte qu’il a réussi à lui laisser avec un message.  Elle découvre ainsi l’importance du travail de cartographe et l’existence d’une carte qui permettrait de réunifier les continents à une même époque, carte évidemment convoitée par beaucoup,  et pas forcément dans de bonnes intentions.

 

Cela faisait longtemps que je voulais me plonger dans ce livre, vous savez peut être que j’adore les romans traitant du voyage dans le temps. Ici on n’est pas directement dans un voyage temporel comme on a pu le croiser dans des romans comme les Time Riders d’Alex Scarrow ou bien La machine à explorer le temps de H.G. Wells. Non, ici il y a eu une sorte de cataclysme en 1799 et les continents se sont fracturés, chacun dans un espace temporel différent : les Etats-Unis sont au XIXe siècle, le Groenland dans la Préhistoire, l’Afrique du Nord au temps des Pharaons… C’est assez original et j’avoue avoir eu un peu de mal à imaginer la situation.

Nous suivons notre héroïne, Sophia, une jeune fille de 13 ans qui vit à Boston à la fin du 19eme siècle. Elle habite avec son oncle Shadrack depuis la disparition de ses parents 8 ans plus tôt. Partis en exploration, on a perdu leur trace. Shadrack est un cartographe, il sait lire et fabriquer des cartes de ce monde des plus étonnant et il apprend à Sophia à les déchiffrer. Lorsque ce roman débute, la société dans laquelle ils vivent est au bord de la rébellion. En effet certains estiment que les frontières doivent être fermées et les gens doivent retourner d’où ils viennent…enfin de « quand » ils viennent. Ce qui veut dire que Mrs Clay qui vit avec eux depuis plusieurs années va devoir partir. Pour Sophia et Shadrack c’est inconcevable. Alors que ce dernier tente de trouver une solution il est kidnappé, laissant une Sophia totalement sous le choc, mais prête à tout pour le retrouver. Dans la bagarre il est parvenu à lui laisser un message et une carte…

Accompagnée de Théo, rencontré par hasard ce même jour, elle se lance à corps perdu dans sa quête, mais rien n’est simple car non seulement elle est poursuivi mais en plus elle souffre d’un mal qui la handicape sérieusement dans cet univers : elle perd la notion du temps.

J’ai un avis assez mitigé sur ce roman. J’ai beaucoup aimée l’idée de départ et l’histoire en général. Les personnages sont plutôt agréables, même si je les préférerais  un peu plus développés. En effet ils ne m’ont pas vraiment laissé un souvenir très précis.

Mon problème est que j’ai trouvé qu’il y avait un contraste assez important entre la façon dont est racontée l’histoire (très jeunesse) et la quantité d’informations fournies (lecture plus exigeante). Il y a beaucoup de longueurs, et j’ai bien failli décrocher à plusieurs reprises. Si je n’avais pas eu de second tome à la maison, je crois que je l’aurais mis de côté pour plus tard. Par contre le dernier quart est beaucoup plus passionnant, les événements s’enchaînent rapidement, il a des rebondissements… bref la fin sauve tout à mon sens. Alors c’est peu être ce que j’appellerais « le syndrome du premier tome » . Le fait de créer cet univers si complexe demandait peut être de poser autant d’informations pour bien comprendre la suite. C’est fort possible, je vous le dirais quand j’aurai lu le tome 2.

 

Le roman est recommandé à partir de 11 ans par l’éditeur. Alors effectivement il y a un côté très jeunesse, mais cela me parait peu être un peu tôt à moins d’être vraiment bon lecteur et d’aimer les longues descriptions et mises en place. Mais l’univers est intéressant. Je me lancerai donc dans la suite prochainement en espérant quand même les personnages s’étofferont un peu plus.

 

Categorie objet

Catégorie objet

 

[Jeunesse/YA] Le détour – S.A. Bodeen

 

 

Livvy Flynn est déjà à 17 ans un auteur à succès. Sa trilogie sur les sorcières fait partie des meilleures ventes des derniers mois, l’entraînant dans un tourbillon de dédicaces, interviews et ateliers d’écritures qu’elle tient absolument à honorer. C’est en se rendant à un de ces stages qu’elle se perd et que surprise par un élément inattendu, elle perd le contrôle de sa voiture. A son réveil, elle se rend compte que les personne qui l’ont secouru, loin d’avoir appelé les secours comme ils le prétendent, la retiennent en fait prisonnière…

 

 

J’étais à la fois très curieuse de lire ce roman, mais également un peu sur la réserve de part son sujet qui ressemble quand même d’assez près à Misery de Stephen King… or la comparaison peut desservir, on parle quand même d’un monument !

Mais finalement ça a été, on est plutôt dans l’hommage et j’ai plutôt bien apprécié ma lecture.

Dans les toutes premières pages, j’avoue que je me suis prise à détester Livvy que je trouvais superficielle et imbue de sa personne. Mais c’était sans connaître son passé, son histoire que nous découvrons au cours d’une sorte d’introspection pendant sa séquestration et qui explique beaucoup de choses, adoucissant mon  jugement.  Les deux femmes lui en veulent…énormément, veulent qu’elle s’excuse ; mais Livvy ne sait pas pourquoi et la santé mentale de la petite lui fait craindre le pire. Elle a l’air folle à lier. Livvy repense à tous les livres ou films qu’elle a pu voir afin de tenter de s’échapper sans commettre les erreurs des protagonistes… pas si facile.

Il y a un vrai suspense et l’intrigue est plutôt bien menée . Le dénouement ne m’a pas totalement surprise, mais je dois quand même dire que j’ai quelque fois douté de mes impressions.

Donc après un début mitigé,  je me suis prise à bien apprécier Livvy. Comment ne pas ressentir d’empathie pour cette jeune fille qui est finalement terriblement seule. Cependant, l’épilogue me laisse un peu dubitative…bonne fois ou non, ma première impression était elle finalement la bonne ou étais-je complètement à côté de la plaque ? A vous de vous faire votre propre avis.

J’ajouterais également que j’ai rarement eu l’occasion de lire des thrillers Young adults, et que celui là est plutôt pas mal fait du tout. Je le recommande aux jeunes lecteurs qui voudraient s’essayer au genre sans entrer dans le trop sanglant ou trop psychologique.