La bonte : Mode d’emploi – Nick Hornby

Nouvelle lecture pour le Challenge Nick Hornby de Sofynet et God save the livre d’Antoni.  J’ai choisi celui ci car pour une fois le heros n’est pas un homme, voyons voir.

10-18 – 282 pages

Kate, la quarantaine, vit en banlieue londonienne avec son mari David et ses enfants. Elle est medecin dans un dispensaire et subvient aux besoins de la famille pendant que David ecrit des chroniques pour le journal local. Connu sous le nom de « l’homme le plus en colere » de leur ville, il est grincheux, negligeant et prend un malin plaisir a tout critiquer.

Lors d’un colloque, Kate lasse de sa routine quotidiennne et de l’attitude de son mari qui la delaisse, passe la nuit avec un collegue. Le lendemain, lors d’un banal coup de fil au sujet concernant d’un mot a faire pour l’ecole de leur fille, et une enieme prise de bec, elle annonce a David son desir de divorcer.

De retour a la maison, pas de scene, David agit comme d’habitude, il ne semble pas l’avoir prise au serieux . Deux semaines plus tard, David va consulter suite a un mal de dos et c’est un homme tout gentil, attentif et positif qui rentre a la maison. Il est alle voir une sorte de magnetiseur du nom de D.J Goodnews (tout un programme) et toute sa colere semble s’etre envolee avec la douleur… Mais ce nouveau David est t’il mieux que l’ancien ? Finalement Kate en viendrait presque a regretter la mauvaise humeur congenital de l’ancien David, surtout quand il se met a vouloir aider tout le monde : en accueillant chez eux Goodnews, sorte de baba cool qui aurait abuse du LSD, puis en donnant petit a petit les jouets des enfants, ordinateurs et autres objets qu’il estime non necessaires et qui pourraient aider des gens dans le besoin, et aussi en voulant entrainer tous ses voisins dans l’accueil de SDF.

Bref le nouveau David , tellement a l’oppose de l’ancien commence a serieusement porter sur les nerfs de Kate.

J’ai plutot bien aime ce livre car on y retrouve bien le style de Nick Hornby, et que c’est drole et caustique, mais honnetement il ne m’a pas autant enthousiasme que les autres. Prefererais-je ses loosers habituels ??? J’ai meme eu un peu de mal a un moment, c’etait un peu trop. Mais j’ai bien aime Kate, certaines de ses reflexions m’ont fait rire., mais a sa place j’aurais mis le haut-la tres vite.  J’ai prefere le personnage de Tom, son fils, qui est assez conscient de ce qu’il se passe autour de lui . Mais je n’ai pas retrouve le « truc » qui me plait d’habitude dans les heros masculins de Nick Hornby.

 

 

[Jeunesse/YA] – Slam – Nick Hornby

Voici un livre que je voulais lire depuis longtemps. J’etais curieuse de connaitre la facon dont Nick Hornby allait traiter le sujet.

France Loisirs - Piment- 331 pages

 
« Vous savez ce que c’est, un slam ? En langage de skateboarder ca veut dire qu’on se casse la geule. Et moi, le skate et les filles, c’est tout ce qui m’interesse.
Je m’appelle Sam, j’ai 15 ans, je vis avec ma mere qui en a 31 : vous avez pige : elle m’a eu quand elle avait 16 ans, du coup elle me dit toujours de faire attention avec ma copine. Parce que c’est comme avec le skate : un accident est vite arrive… »
 
 

Sam, le narrateur, est un garcon de 15 ans assez ordinaire si ce n’est que sa mere a juste le double de son age, qu’il parle a un poster de Tony Hawk (grand champion de skate) et que celui ci lui repond (!). Ni tres brillant, ni totalement nul, il se destine a une Fac d’Arts platiques depuis qu’une prof lui a trouve un certain talent. Il vit seul avec sa mere et cette derniere l’oblige a venir un soir avec elle chez une amie. Il y rencontre Alicia et tombe amoureux.

Apres un temps d’euphorie, ou Sam a du mal a croire a sa chance, lui si banal, plaire a une si jolie fille …il se lasse, espace ses visites et ses appels. C’est a ce moment la qu’ Alicia decouvre qu’elle est enceinte….

J’ai bien aime ce roman. Je pense que le ton est assez juste et les angoisses adolescentes bien rendues. Sam est touchant dans sa « normalite ». J’ai bien aime la facon dont il communique avec le seul referent masculin qu’il connaisse, Tony Hawk qu’il admire plus que tout. Utiliser les phrases de son livre comme reponses est assez curieux, mais pourquoi pas…

J’ai ete un peu moins seduite par ses sauts dans le futur, mais finalement tout se met en place au fil de la narration.

Un bon moment donc, meme si je pense que ce livre devrait etre aussi classe dans la categorie jeunesse/ado en France (bon ce n’est que mon avis). C’est dans cette optique que je l’ai lu et je pense si je l’avais pris comme un roman adulte, ca n’aurait pas fonctionne avec moi.

Haute Fidelite – Nick Hornby

Mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour relire un Nick Hornby ? J’en ai plusieurs dans ma PAL et je les gardais, certaine de passer un bon moment en les lisant… Bon c’est bien , mais il faut les lire a un moment !! C’est chose faite et je ne regrette vraiment pas.

10/18 – 256 pages

« Rob, propriétaire d’une boutique de vinyles à Londres, vient de se faire plaquer par sa copine. À trente ans passés, il doit se rendre à l’évidence : s’il maîtrise sur le bout des doigts le répertoire de Bob Dylan, il n’a jamais rien compris aux femmes. Lui qui a toujours tout sacrifié sur l’autel du rock, serait-il passé à côté de l’essentiel ? Pour comprendre, ce sempiternel adolescent commence à faire la liste de ses amours passées… Depuis son premier flirt autour d’un bac à sable à cette nuit avec une chanteuse country, Rob dresse le « chart » de ses ruptures les plus déprimantes et une compilation désopilante des états d’âme de l’homme moderne. « 

Je me suis assez amusée a la lecture de ce livre. Rob est vraiment un looser, mais en meme temps il est assez attachant. Plus secoue qu’il ne veut bien le faire croire par le départ de Laura, il dresse un bilan de ses ruptures. Amateur de Tops 5 en tous genres, c’est par ce moyen qu’il decide de classer les plus marquantes et pense trouver le pourquoi de son incapacité a faire durer une relation en recontactant ses ex…

Il est touchant, drôle (enfin a ses dépends), un peu pathétique…mais cette « quete » finalement le fera grandir.

Inondee de references musicales qui m’ont fait replonger dans mon adolescence, j’ai passe un très bon moment avec tous les personnages du roman (certains méritent le détour). Encore une fois Nick Hornby manie l’humour de façon bien particulière pour finalement mettre le doigt sur les fêlures des ses personnages et appuyer la ou ca fait mal pour les faire avancer. J’avais déjà apprecie cela dans «A propos d’un gamin» et «Juliet, Naked ».

PS : Rob, tu me ferais une petite cassette ??