La pelouse de Camomille – Mary Wesley

Je pense que je ne vous apprends rien quand je vous dire que j’aime la littérature anglaise et pour moi, prendre un livre de Mary Wesley c’est comme une récompense, une certitude de passer un excellent moment.

J'ai lu - 283 pages

J’ai lu – 383 pages

 

En cet Été 1939, Oliver, Calypso, Polly, Walter, et la petite Sophy se retrouvent comme tous les ans chez leur oncle Richard et leur tante Helena dans leur propriété des Cornouailles. Derrière la maison s’étend une immense pelouse de camomille, bordée de falaises où les chemins tortueux sont les témoins d’un jeu rituel auquel peux enfin participer Sophy : le Parcours de l’Epouvante.

Elle aime Oliver, qui aime Calypso qui rêve d’épouser un homme riche.

Entourés des jumeaux du Pasteur et d’un couple de réfugiés juifs, Max et Monika, dont le fils Pauli est enfermé dans un camp, tout ce petit monde vit ses dernières heures de tranquillité . Avant la fin de l’été l’Angleterre entre en guerre et tous les jeunes gens comme un seul homme se précipitent pour soutenir leur pays tandis que les jeunes filles restées à Londres vivent des choses qu’elles n’auraient jamais pu vivre autrement.

 

J’adore lire cet auteur, mais elle me pose toujours un problème : je ne sais comment vous faire partager ma lecture . Il y a beaucoup de personnages et ils vivent tous beaucoup de choses. Faire un résumé me semble à la fois très réducteur et en même temps j’ai peur d’en dire trop. Bref je vous dirais bien : lisez le, c’est un Mary Wesley !!! Cela en ferait ma plus brève chronique, mais je crains que vous n’en vouliez un peu plus.

Ce roman débute par les retrouvailles annuelles de cousins. Des cousins qui prennent plaisir à se retrouver dans la maison de leur oncle pour quelques semaines. Ce sont de jeunes adultes encore, ils ont des préoccupations de leur âge et comme souvent, sont plein de certitudes et d’insouciance.

Quand la guerre est déclarée chacun réagit à sa façon, entraînant de conséquences plus ou moins importantes sur leur avenir.  Les garçons en âge de le faire partent se battre, les filles restent à Londres vivre une vie qui leur aurait été impossible sans cette guerre.

Les personnalités se révèlent, aussi bien chez les adultes que chez les plus jeunes. Ils sont quasiment tous plus ou moins égoïstes, centrés sur leur propre plaisir. C’est sans doute la guerre qui veut ça, bien qu’il me semble qu’ils l’étaient avant. Cependant, Mary Wesley a réussi à mes les faire apprécier tous, petit à petit en utilisant des flashs back dans son récit . Elle raconte l’histoire au moment de la guerre, puis 40 ans plus tard, lors de l’enterrement de l’un d’eux Les personnages s’expliquent en quelque sorte en racontant « leur histoire » à la génération suivante qui les accompagne.

Il y a donc beaucoup de choses dans ce livre : amour, humour, trahison, réfugiés, guerre, bombardements, liberté, mort, vie, mais tellement plus encore.  Encore une fois le charme de la littérature anglaise et le talent de Mary Wesley m’ont embarqué.

 

Catégorie Aliment/Boisson

Catégorie Aliment/Boisson

Challenge-anglaisGolden vintage

Delicieuses pourritures – Joyce Carol Oates

Je poursuis ma decouverte de Joyce Carol Oates grace a Liyah qui elle aussi a eu la gentillesse de faire voyager vers moi ce petit roman aussi leger en poids que lourd en contenu …!

J'ai lu - 125 pages

  Un campus féminin, dans la Nouvelle-Angleterre des années 1970. Gillian Bauer, vingt ans, brillante étudiante de troisième année, tombe amoureuse de son charismatique professeur de littérature, Andre Harrow. Celui-ci a décidé de faire écrire et partager en classe à ses élèves leur journal intime. Et gloire à celle qui offrira son intimité en pâture ! Anorexie, pyromanie, comportements suicidaires… un drame se noue. En son centre, l’épouse du professeur, énigmatique sculptrice qui collectionne la laideur. Un récit haletant, un roman dense et pervers par l’un des plus grands auteurs américains de ce siècle.
 
 
 
 
 

Pour ma deuxieme rencontre avec Oates, je dois dire : que l’on apprecie ou non ce roman, il ne laisse pas indifferent.

D’une histoire banale (j’ai eu l’impression de l’avoir déjà lue 10 fois) : un college de filles, un prof charismatique, un atelier d’ecriture, des incendies…,  Joyce Carol Oates reussit a creer une ambiance tres lourde et malsaine et une tension bien palpable qui m’ont mises mal a l’aise des que j’ouvrais le livre.

Est-ce parce que le thème choisi par le prof est très intime ; est-ce parce qu’il y a surenchère de la part des étudiantes pour le séduire ; est-ce parce qu’on y retrouve tous les maux possibles (anorexie, dépression, pyromanie… ) ????

Derangeant certe, mais en meme temps je voulais connaitre la suite…bref j’avais l’impression d’etre sur place ce qui etait a la fois genial et tres perturbant.

Je confirme mon plaisir a lire cet auteur, elle a vraiment un talent particulier,  mais j’ai quand meme prefere “Les Chutes”.

J’ai fait un petit plein cet ete et j’ai 3-4 autres romans qu’il me tarde de découvrir.

Livre lu dans le cadre des Challenges

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